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Pour avoir acquis très tôt une formation en informatique grâce à un coopérant français, Marie Louise Diouf a vu naitre et grandir les presses universitaires de Dakar comme elle a accueilli ses trois enfants dans ses bras. À deux ans de la retraite, elle déroule un film riche en expériences et émotions.

Derrière son visage souriant et ses lunettes de soleil, Mme Faye, Marie Louise Diouf affiche la quarantaine. Lors- qu’elle vous annonce que son dernier fils, étudiant à l'Ucad, a soutenu son mémoire de Master 2, on ne peut s’empêcher de jeter un regard interrogatif sur elle en se demandant si elle ne s’est pas trompée. Mais à l’écoute de son récit sur sa carrière à l’Université Cheikh Anta Diop, on finit par se rendre à l’évidence. La bonne dame, mère de 3 enfants, est à deux ans de la retraite.

La carrière de Marie Louise à l’Ucad se confond un peu avec l’histoire des presses universitaires de Dakar. Lorsque les Pud ont été lancées dans les années 80, Marie Louise Diouf allait en être sûrement la première directrice, si elle avait l’âge et le niveau d’étude requis. Mais cette pionnière qui avait le Cap après une formation en secrétariat ne pouvait pas accéder à ce poste dans une institution où le diplôme l’emporte sur la compétence.

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